Quel antibiotique contre le staphylocoque doré ?

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Des chercheurs américains ont constaté que le ciblage des toxines produites par des bactéries résistantes aux antibiotiques peut conduire à la mise au point d’un vaccin efficace contre Staphylococcus aureus. Déclarations.

Une nouvelle approche de la lutte contre le SARM

Staphylococcus aureus résistant à la méthicilline (SARM) est une infection nosocomiale courante et assez dangereuse contre laquelle peu de médicaments sont efficaces. Dans des travaux récents publiés dans le Journal of Experimental Medicine, des chercheursde l’Université de New York ont mis au point un nouveau traitement destiné non pas aux bactéries elles-mêmes, mais aux toxines qu’elle produit, avec des tests effectués sur des souris qui sont particulièrement prometteurs blanchiment.

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La dernière chose que vous voulez quand vous allez à l’hôpital est une nouvelle maladie, et cela est particulièrement vrai pour le formidable staphylocoque Aureus . Cette bactérie forme habituellement des biofilms à la surface de certains dispositifs médicaux (implants, cathéters…) et une fois installée, il peut être compliqué de s’en débarrasser en raison de sa résistance à presque tous les antibiotiques. Pour cette nouvelle étude, les chercheurs ont décidé d’adopter une approche différente.

Les bactéries de la famille des staphylocoques produisent toutes des molécules toxiques appelées leucocidines, qui tuent les cellules immunitaires appelées leucocytes. Ces cellules immunitaires combattent l’infection en produisant des anticorps. Ainsi, en les détruisant, la bactérie assure non seulement sa propre survie, mais empêche également son hôte de développer une immunité à long terme.

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Résultats prometteurs chez les souris— Spotmatik LTD/Shutterstock.com

Cela explique aussi pourquoi les vaccins expérimentaux SARM n’ont pas eu beaucoup d’effet dans le passé : ils fonctionnent habituellement en augmentant le nombre de leucocytes, ce qui élimine déjà l’aureus staphylococcique. Pour éviter ce scénario, les chercheurs ont choisi de se concentrer sur les leucocides, estimant qu’en désarmant les bactéries au lieu de les tuer, le vaccin aiderait l’hôte à renforcer sa réponse immunitaire.

Dans les premières expériences, l’équipe a infecté des souris avec le SARM régulier et une version modifiée de la superbactérie, sans produire de toxines. Et il s’est avéré que les souris infectées par ce dernier ont montré une réponse immunitaire beaucoup plus forte, entraînant la production d’anticorps nourris. L’équipe a ensuite testé un vaccin expérimental contre les leucocides. Lorsqu’elles sont administrées à des souris infectées par l’ARM , 70 % d’entre elles ont survécu, tandis qu’aucun des échantillons du groupe témoin n’a survécu sans souris.

« En se concentrant sur les toxines libérées par la bactérie, notre vaccin expérimental prévient non seulement que la bactérie tue les neutrophiles, un type important de leucocytes que le système immunitaire utilise pour détruire l’agent pathogène invasif, mais défend également d’autres leucocytes, tels que les lymphocytes T et les lymphocytes B, qui sont nécessaires pour une protection à long terme contre les infections futures », explique Victor Torres , auteur principal de l’étude.

Les prochaines étapes pour les chercheurs consisteront à mener des essais cliniques afin de déterminer si cette approche produit des résultats similaires chez les humains et éventuellement de cibler d’autres molécules.

— Tatyana Shepeleva/Shutterstock.com